AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION ET DES PATHOLOGIES DU BOIS
Questions les plus fréquentes
A
Dans cet onglet, il vous est possible de retrouver les questions les plus fréquentes posées par l'ensemble du public en construction (particuliers, professionnels de l'immobilier, experts, architectes etc.).
A

 
M. Olivier R., responsable commercial demande : 

"Je travaille sur un dossier de platelage, balcons sur Ehpad. Le bureau de contrôle demande à ce que les lames de terrasse qui reposeront sur des IPN soient classées D pour la réaction au feu. Je n’arrive pas à trouver de document qui me permettent de dire si telle ou telle essence est classée D à partir de telle épaisseur en lame de terrasse. Plus précisément sur ce dossier, je souhaite faire une proposition en Pin cl4 et en Bangkiraï".

Notre réponse :

"Réaction au feu

Selon le référentiel français : 
Le Bangkiraï est classé M3  (moyennement inflammable) dès lors que son épaisseur est > 14 mm
Le pin sylvestre est classé M3 dès lors que son épaisseur est > 18 mm

Selon le référentiel européen (NF EN 13501-1) :
Le Bangkiraï et le Pin sylvestre (pas de distinction résineux / feuillus) sont classés D s2 d0 dès lors que leur épaisseur est supérieure à 22 mm et que leur densité moyenne minimale est de 0.35 (pin sylvestre = 0.55).

D s2 d0 correspond à M3 ; s pour smoke (émission de fumées) et d pour droplet (émission de gouttes incandescentes).

S’il s’agit de Dfl (fl pour floor), cela correspond au classement M4 non gouttant et ces deux essences conviennent".


A

M. Olivier R., responsable commercial demande : 

"Sur un bardage posé il y a deux ans, des tâches ont commencé à apparaître. La circulation de l'air est absente puisque le bardage est fermé par le panneau de sous-toiture. Savez-vous de quoi il peut s'agir au vu des photos ?"

Notre réponse : 

"ce sont vraisemblablement des moisissures (consécutives à un ancien huilage?), un échantillon permettrait de s'en assurer en mettant en culture les pièces noircies".

A

 
M. Armand B., expert judiciaire demande : 

"J'ai un problème de nœuds et de fentes sur un bardage en Douglas, comment savoir ce qui est admissible ou non ?"

Notre réponse : 

"La nome NF EN 14519 : Lambris et bardage en bois définit les tolérances admises par essence.

Ces singularités sont à apprécier en sortie de fabrication, ce qui rend toujours difficile de porter un jugement sur des fentes visibles sur un bardage posé.

Par contre, pour les nœuds et la moelle (ne pas l'oublier), ils n'apparaissent pas spontanément. En l'absence de classe définie à la commande, on prend la classe B".


A

 
M. Joël M., particulier demande : 

"Mon fils vient d'emménager dans une appartement T3 duplex. Il y a abri de jardin en ossature bois fixé sur une dalle en béton. Il y a une cloison, le film d'étanchéité, des linteaux et un bardage en bois. En partie basse, il n'a pas été mis de grilles anti-rongeurs, ce que nous réclamons au constructeur car pour moi c'est obligatoire. Pouvez-vous me donner votre position face à ce problème ?"

Notre réponse : 

"La construction en ossature bois répond à NF DTU 31.2 et le bardage à NF DTU 41.2.

Ces deux normes imposent une ventilation de la sous-face du bardage avec des orifices de ventilation bas ET haut. Leur surface doit être égale à 50 cm² /ml et ces orifices doivent être protégés en partie basse par des grilles anti-rongeurs et en partie haute par des cache-moineaux".